Communiqué de presse: Accords bilatéraux III: sauvegarder la place d’exportation – pour une Suisse internationalement connectée et souveraine

Avec des exportations d’une valeur de 105.5 milliards de francs et une part de 38.5% de l’ensemble des exportations, la branche pharmaceutique est la principale branche exportatrice de Suisse. Trois quarts des exportations pharmaceutiques vont vers l’UE et les États-Unis. Or, les incertitudes sont grandes quant à l’avenir de nos relations avec ces deux principaux partenaires commerciaux. Nous avons besoin de stabilité et de prévisibilité pour assurer à long terme la compétitivité de la place de recherche et de production suisse.

La règlementation des relations avec l’UE est entre nos mains: les accords bilatéraux III peuvent créer le cadre dont nous avons besoin pour assurer durablement la sécurité juridique et la prévisibilité, deux éléments indispensables pour les entreprises qui ont des activités internationales.

La Suisse bénéficie à plus d’un titre d’un partenariat étroit et bien défini avec l’UE. Pouvoir accéder librement au marché intérieur européen est essentiel, car cela permet non seulement le commerce sans entraves de biens et de services, mais favorise également l’échange de connaissances, d’innovations et de main-d’œuvre. Par conséquent, Interpharma salue l’ouverture de la procédure de consultation.

Contribution importante à l’économie et à la société

À l’instar d’autres branches, l’industrie pharmaceutique a besoin de sécurité juridique et de prévisibilité pour pouvoir continuer à apporter sa contribution à l’économie du pays et à la société. Chaque année, elle génère plus de cinq milliards de francs de chiffre d’affaires et investit près de neuf milliards de francs dans la recherche et le développement. Plus de 300 000 employé-e-s direct-e-s et indirect-e-s en font un employeur de taille.

René Buholzer, directeur d’Interpharma, souligne:

«Environ trois quarts des exportations pharmaceutiques de la Suisse vont soit vers l’UE, soit vers les États-Unis, donc justement les régions qui présentent actuellement les plus grandes incertitudes: des conditions cadres stables font défaut pour les relations avec l’UE et de nouveaux obstacles au commerce menacent aux États-Unis. Ceci représente un risque considérable pour les entreprises qui pratiquent la recherche et sont orientées vers l’exportation. Si nous voulons que la Suisse reste à l’avenir une place de pointe pour l’innovation, la valeur ajoutée et les emplois de qualité, il faut à présent assurer nos relations avec nos principaux partenaires commerciaux. Le peuple a son avis à donner sur les accords bilatéraux III et peut donc poser lui-même les jalons.»

Interpharma va à présent étudier soigneusement le contenu des paquets négociés. Nous nous investissons pour des solutions constructives qui renforcent la place scientifique, économique et de production suisse. Pour une Suisse connectée internationalement et souveraine dans le contexte des défis actuels.