La Suisse doit améliorer la coopération pour assurer sa position de leader dans la concurrence mondiale pour l’innovation. Les exposés du professeur Eugene Kandel et de Martina Hirayama, secrétaire d’État, ont montré ce qu’il faut pour mettre en place et maintenir un écosystème d’innovation solide.
La manifestation a offert une plateforme pour un dialogue constructif permettant de discuter des stratégies de renforcement de la position de la Suisse en tant que leader mondial dans le domaine de l’innovation. Pour que la Suisse puisse assurer sa position de leader dans la concurrence mondiale pour l’innovation, il faut qu’elle exploite mieux ses ressources (formation, recherche, attractivité du site) et développe en même temps sa capacité à s’adapter rapidement et systématiquement à un contexte international en mutation. C’est ce qu’a montré la table ronde avec Jörg-Michael Rupp, président d’Interpharma, le professeur Eugene Kandel, président du think tank RISE Israël, Martina Hirayama, secrétaire d’État et directrice du Secrétariat d’État à la formation, à la recherche et à l’innovation, et Matthias Michel, conseiller aux États.
Jörg-Michael Rupp souligne:
«Le succès de l’écosystème d’innovation de la branche pharmaceutique suisse repose sur l’excellence scientifique, l’esprit d’entreprise et une culture de coopération ouverte. Pour continuer à réussir, la Suisse a besoin dans la durée d’investissements continus dans la recherche et le développement ainsi que d’un environnement règlementaire favorable à l’innovation et aux nouvelles technologies.»
Le professeur Eugene Kandel a expliqué en quoi la Suisse peut s’inspirer des meilleures pratiques mondiales pour mettre en place et maintenir un écosystème d’innovation solide. L’écosystème d’innovation d’Israël est selon lui exemplaire pour ce qui est de préparer le terrain à l’aide d’une stratégie cohérente dont on déduit des conditions cadres politiques et des solutions technologiques.
Martina Hirayama, secrétaire d’État, a mis l’accent sur la Suisse, son système de formation et sa position de leader dans la recherche internationale. Il est clair que les innovations ne viennent pas de l’État, mais de l’économie privée, a-t-elle souligné. Par conséquent, l’État ne saurait prescrire aux cercles économiques où et quelles innovations sont possibles, son but doit être de mettre en place les conditions cadres requises.
Il y a fort à faire si nous voulons que la Suisse conserve sa position de leader en tant que place de recherche et développement. La Journée de l’industrie pharmaceutique a montré ce dont nous avons besoin pour mettre en place et maintenir un écosystème d’innovation solide.
Interpharma, fondée en 1933 et dont le siège se situe à Bâle, est l’association des entreprises pharmaceutiques suisses pratiquant la recherche.
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