Communiqué de presse: Il faut à présent des progrès rapides pour stabiliser les relations bilatérales

Interpharma salue les paramètres approuvés par le Conseil fédéral.

Interpharma s’engage depuis des années pour une solution au niveau des relations bilatérales avec l’UE. Nous saluons donc les paramètres d’un mandat de négociation avec l’Union européenne que le Conseil fédéral a approuvés aujourd’hui. Pour la branche pharmaceutique, la stabilisation de la voie bilatérale est la priorité absolue, car celle-ci est cruciale pour la place de production et de recherche suisse. En même temps, Interpharma salue le fait que l’accord de coopération visé dans le domaine de la santé se concentre essentiellement sur la coopération en cas de pandémie.

Interpharma s’engage depuis des années pour une solution au niveau des relations bilatérales avec l’UE. Avec une part de près de 40% de l’ensemble des exportations, l’industrie pharmaceutique est la principale branche exportatrice de Suisse. Près de la moitié des exportations vont dans l’Union européenne, de loin le principal marché de l’industrie pharmaceutique. La compétitivité de la place pharmaceutique suisse dépend donc fortement de relations stables et bien réglées avec l’Union européenne. En particulier l’Accord de reconnaissance mutuelle (ARM), l’accord sur la recherche, ainsi que la libre circulation des personnes revêtent une importance capitale pour la branche pharmaceutique. Nous saluons donc les efforts déployés par le Conseil fédéral pour sauvegarder la voie bilatérale et le fait qu’il ait approuvé aujourd’hui les paramètres pour un mandat de négociation. Pour Interpharma, la stabilisation de la voie bilatérale est la priorité absolue, car celle-ci est cruciale pour la place de production et de recherche suisse.

Accord de coopération dans le domaine de la santé

Le Conseil fédéral a conclu il y a près de dix ans un mandat de négociation avec l’UE. Aujourd’hui encore, nombre de dossiers entamés à l’époque sont encore en chantier. La directive sur les droits des citoyens de l’Union, les aides d’État et les mesures d’accompagnement font partie des plus délicats. Comme de nouveaux modèles de solutions se dessinent pour ceux-ci, il ne nous semble pas opportun d’ouvrir un nouveau dossier de politique intérieure et extérieure difficile. Dans ce contexte, Interpharma estime judicieux que, dans le domaine de la santé, le Conseil fédéral vise un accord de coopération qui se concentre sur la coopération en cas de pandémie, et non un accord sur le marché intérieur. René Buholzer explique à ce sujet:

«Interpharma s’engage de toutes ses forces pour que le Conseil fédéral entame dès que possible de nouvelles négociations avec l’UE de manière à stabiliser les relations actuelles. Pour la recherche, pour l’économie et pour tout notre pays, nous avons besoin d’urgence d’une solution au niveau des relations avec notre principale partenaire. Nous pensons par conséquent qu’il est judicieux de ne vouloir négocier dans le domaine de la santé que des coopérations et non un accord sur le marché intérieur et soutenons cette approche du Conseil fédéral.»