3 questions à nos nouveaux membres du conseil d’administration: Linn Mandahl, Vice President Europe Region South chez AbbVie

Qu’espérez-vous de cette nouvelle mission au sein du conseil d’administration d’Interpharma ? 

Je me réjouis de participer directement à la stratégie pharmaceutique pour la Suisse. Aujourd’hui plus que jamais, nous sommes appelés à renforcer la place pharmaceutique suisse, à encourager les innovations et à soutenir la recherche clinique. Je souhaite contribuer à l’amélioration des conditions-cadres du secteur le plus important en Suisse afin de faciliter l’accès des patientes et patients aux traitements. Je suis de près les mesures de maîtrise des coûts dans le système de santé afin d’équilibrer l’efficacité et l’accès aux traitements. Je m’engage à ce que les décideurs politiques comprennent mieux nos préoccupations. Nous assurons ainsi le succès à long terme d’AbbVie et des autres membres, dans l’intérêt des patientes et patients. 

Comment souhaitez-vous apporter votre savoir-faire à Interpharma ? 

Avant d’occuper mon poste actuel de VP Europe Region South chez AbbVie, je dirigeais les activités en Suisse et en Scandinavie. Je connais bien les activités et l’environnement européen, car j’ai siégé pendant huit ans au conseil d’administration de l’association commerciale LIF en Suède. Je connaissais déjà Interpharma du temps où j’étais au Market Committee. En raison du dynamisme du marché suisse, je poursuis mon engagement et j’investis du temps et de l’énergie pour soutenir avec force le Comité. Au cours de ma carrière, j’ai acquis de l’expérience sur différents marchés tels que les pays nordiques, l’Irlande, la Suisse et, plus récemment, l’Autriche, le Portugal, la Grèce, la Turquie et Israël.  
J’utilise mon vaste savoir-faire en ETS, systèmes de prix et de financement pour apporter une contribution constructive. J’apporte assurément aux discussions mon expérience dans les coopérations internationales et mon engagement pour l’attractivité des études cliniques mondiales. 

Où voyez-vous le besoin d’agir le plus urgent pour la place pharmaceutique suisse ? 

Il est urgent de stimuler l’innovation et la compétitivité. La Suisse devrait renforcer de manière ciblée les start-up biotechnologiques et les instituts de recherche et améliorer la collaboration entre la science, l’industrie et le secteur public. Nous devons également améliorer l’interconnexion plus ciblée des données de santé afin d’optimiser la recherche et les traitements tout en préservant la qualité et la sécurité. 
Nous avons également besoin d’un changement de mentalité dans le système de santé: au lieu de nous concentrer uniquement sur les coûts, nous devons nous concentrer sur les bénéfices des médicaments, car les retards dans l’instauration des traitements nuisent aux patients suisses. C’est pourquoi nous avons besoin d’un environnement attractif pour les entreprises pharmaceutiques engagées dans la recherche.